Construire sa maison : les difficultés rencontrées avant même de commencer !

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On savait qu’il fallait avoir les reins solides pour faire construire sa maison. Mais je n’imaginais pas que cela puisse être aussi compliqué !

Dans cet article, je vous explique toutes les difficultés rencontrées avant même de commencer la construction de la maison, et comment nous avons fini par y arriver.

1. L’importance de s’entourer des bonnes personnes

Quand on veut faire construire sa maison, la première question à se poser est : « Ai-je envie de passer par un maître d’œuvre ou un constructeur ? ». En ce qui nous concerne, nous avions déjà la réponse. Comme nous voulions une maison avec des volumes atypiques, nous avons décidé de nous tourner vers un maître d’œuvre plutôt qu’un constructeur de maison, qui propose des choses plus classiques.

C’est par le biais d’amis que nous avons rencontré notre premier maître d’œuvre. Nous avons tout de suite eu un très bon feeling et c’est lui qui nous présente un architecte, avec qui il a l’habitude de travailler. Après plusieurs mois d’échanges, nous parvenons à une version finale de la maison. Le maître d’œuvre fait chiffrer tout cela et en parallèle, l’architecte commence à rédiger le permis de construire. Tout se passe pour le mieux et on est ravis !

Mais c’est là que tout se complique. Au moment de présenter tout ça à notre courtier, on comprend que le maître d’œuvre travaille sans contrat et sans assurance ; que le permis de construire ne respecte pas certaines règles du PLU de notre commune et que la solution d’assainissement proposée ne convient pas non plus. Inutile de le déposer, il ne passera jamais ! C’est la douche froide.

Nous sommes contraints de changer de prestataires, et c’est là que nous rencontrons un autre bureau de maîtrise d’œuvre et c’est lui qui va sauver le projet.

Il s’agit d’une entreprise familiale, qui a tout de suite été à l’écoute et force de proposition quant à notre projet. Je me souviens encore du premier rendez-vous, où nous sommes arrivés dépités, à quelque semaines de la date butoir pour le dépôt du permis de construire, en étalant tous nos problèmes. En plus de rattraper les erreurs d’assainissement et du PLU, ils ont corigés de grosses incohérences dans les plans. Tout ça, en très peu de temps et surtout, en étant rassurant et confiant.

Moralité : même si c’est par le biais d’amis, ne jamais faire confiance au premier venu !

2. L’assainissement, un sujet dont on ne s’est pas douté !

Comme je vous le disais plus haut, en plus de ne pas respecter certaines règles du PLU, notre premier architecte a également fait une énorme erreur concernant le système d’assainissement.

En effet, nous ne disposons pas d’assainissement collectif, et l’architecte avait prévu de rejeter les eaux filtrées directement dans les eaux pluviales. Autant vous dire que la mairie n’a pas du tout aimé l’idée et cela a bien failli remettre en cause notre projet.

Avec notre nouveau maître d’œuvre, nous avons fait réétudier le dossier et en quelques jours, une solution viable a été trouvée : il s’agit de créer une zone d’épandage qui sera légèrement surélevée sur le terrain. Je m’imaginais déjà avec une énorme butte affreuse, mais la personne en charge de l’assainissement m’a rassuré : cela sera discret et presque peu visible grâce à quelques astuces. En réduisant un tout petit peu le carport, nous avons trouvé l’espace suffisant pour cette zone. Le projet est sauvé !

3. Le refus du permis de construire

Le 04 septembre 2024, je suis dans le train direction Paris. Nous sommes à quelques jours de la fin des deux mois d’instruction quand mon téléphone sonne : « Le permis est refusé. ».

Je tombe des nues, je ne comprends pas. Et voilà la raison : l’arrêté communal du 21/03/2018 intitulé « Défense extérieure contre l’incendie » qui précise que le premier Point d’Eau Incendie doit se situer à une distance maximale de 400 mètres de tout projet, et nous sommes à 422 mètres de ce dernier. J’ai envie de pleurer (et je ne me retiens pas).

Le terrain est situé dans un hameau entouré de forêts et aucune sécurité incendie n’est installée dans le secteur. La mairie entame donc des démarches pour trouver une solution et rendre tout cela conforme. Tout est en suspens, car s’ils n’y parviennent pas, le projet tombera vraiment à l’eau. Finalement, le permis est accepté le 10 décembre 2024 !

4. Le bornage du terrain, ou les aléas de la vie à la campagne

Janvier 2025 : le géomètre revient pour valider le bornage du terrain. Une découpe provisoire avait été réalisée en 2024, et c’est tout naturellement qu’il se base sur ce qui avait été fait à ce moment là. Sauf que… cette étude s’était basée sur une clôture entre le terrain que l’on doit acheter, et le terrain de nos futurs voisins. Clôture qui serpente également entre des arbres, et qui, par conséquent, ne suit pas la vraie délimitation du terrain.

C’est comme ça qu’on a appris que la clôture actuelle empiète sur 16 m2 de terrain de nos futurs voisins. Et cela chamboule un peu le cadastre ! Nous devons donc créer une parcelle de 734 m2 + une parcelle de 16 m2 qui deviendra par la suite, NOTRE parcelle de 750 m2. Avec, bien évidemment, les négociations chez les différents notaires. Et encore 2 mois de perdus !

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